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Les commissions du secteur non marchand de l’OEC Paris-IDF
Sensibiliser, former, montrer à chacun ce qu’il aurait à gagner à collaborer, c’est le rôle du comité CE et du comité Associations, dont les deux présidents nous racontent ici l’actualité.
On se souvient que l’année 2017 avait été riche en événements pour le comité Associations ! Que nous préparez-vous pour cette année ?
Effectivement, en 2017 nous avions lancé un évènement sur le thème de l’Économie Sociale et Solidaire, qui avait réuni 200 personnes à l’espace Saint-Martin. À cette occasion, nous avions testé un nouveau format d’ateliers de 45 minutes, qui avait beaucoup plu.
Et nous voilà en pleine préparation de notre nouvel évènement qui aura lieu le 4 juillet 2018 et se présentera en deux parties : 4 ateliers sur des thèmes pratiques, suivis d’une grande plénière en format TED, avec une série d’interventions courtes et inspirantes assurées par les membres du comité. Ambition de cette grande après-midi : découvrir les initiatives d’associations innovantes, faire le point sur les nouveautés comptables, fiscales et juridiques, échanger nos bonnes pratiques… et favoriser le réseau si important dans notre métier.
Par ailleurs, nous poursuivrons cette année notre collaboration avec la revue Juris Association. Pour cette fin d’année, nous avons choisi de réaliser une série d’articles sur le thème de la fiscalité des associations. On le promet : pas de langue de bois et de vraies expériences partagées.
Enfin, vous nous retrouverez aux Universités d’été ainsi qu’au Forum National des Associations et Fondations en octobre.
Votre comité compte aujourd’hui plus d’une vingtaine de membres. Comment travaillez-vous ?
On me pose souvent la question des critères de sélection pour intégrer notre comité. C’est uniquement la motivation de partager. Le comité Associations a la chance de compter en son sein divers profils actifs. Nous échangeons sur des thèmes très variés, tels que les procédures internes, la recherche de financement et l’entrée en fiscalité des associations par exemple. Nous avons à cœur de délivrer nos expériences à un public très large. Le comité est composé d’une part par des experts-comptables, impliqués auprès de tous les acteurs de l’ESS et d’autre part par des non experts-comptables : avocate, docteur en sciences économiques et fondateurs d’associations. J’en profite pour remercier tout le comité pour cette belle énergie déployée !
Rappelons que nous sommes aussi entourés par des partenaires, tels que SVP qui vérifie toutes nos références apportées, intervient lors de nos conférences et nous accompagne sur nos besoins documentaires. Un partenariat avec Generali est également en cours d’élaboration. D’ailleurs, nous avons été honorés par l’invitation de réunir notre prochain comité dans le ballon météo du Parc André Citroën. Le comité prendra de la hauteur ! Et cette émulation se traduit dans nos programmes. J’espère que vous serez nombreux le 4 juillet.
Même question qu’à votre confrère du comité CE, Jean-Luc Scemama : si vous aviez un argument pour convaincre certains de vos confrères à développer des missions pour les associations ?
Le marché de l’ESS est en pleine expansion : on compte aujourd’hui plus d’1,3 million d’associations en France, et chaque année, plus de 70 000 autres sont créées ! Ces organisations ne disposent pas toujours des ressources nécessaires pour gérer leurs projets entrepreneuriaux. Par sa connaissance dans les différents secteurs économiques, l’expert-comptable est par conséquent un acteur privilégié de l’association.
Quels types de missions peuvent-ils proposer ?
Par exemple sur le plan fiscal, les associations peuvent faire appel aux confrères pour veiller à la conservation du caractère non lucratif et éviter toute incidence en matière de taxes assujetties aux sociétés commerciales. La complexité accrue du droit social nécessite aussi un regard expert pour assurer le respect des lois et des modifications conventionnelles. Enfin, sur le plan juridique, les cabinets peuvent apporter un vrai soutien lors des assemblées générales ordinaires et extraordinaires.